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Si l’autobiographie voisine avec le rêve, et la dimension christique avec l’approche médicale et biologique, je leur refuse toute prétention thématique et signifiante en rapport avec leur signifié ordinaire. Certes le travail se nourrit d’un ressenti fait de contrastes et parfois de cruauté à propos d’un réel qui se refuse à toute prise et qui fuit incessamment en arrière et en avant de moi. Néanmoins, il se noue dans cette singularité comme un miroir de l’universel, une monade concentrée en soi pour mieux exprimer les paradoxes et les tensions du monde.
« - Et si l'on découvrait collectivement ce que les solitaires clair-voyants ne cessent de répéter, leur lanterne à la main ? - Le réel est littéralement insupportable. Et pourtant, c'est de ne pas le supporter qui rend la vie insupportable. »*
Dès lors que la « cause », paravent ultime avant le gouffre, est évacuée, voici l'absens(ce): la terrible absence d'origine et de sens sur laquelle notre être fragilement se « tient »...*
« (...) Où trône l'amour qui partage le corps et sa palpitation
Que voir sous la peau que voir sous les muscles que voir sous les viscères
que voir sous les os (...) »*