L’œuvre graphique et plastique d’Aurélie Gaillard est une terre de contraste. Dessins si puissants – corps déformés, écorchés, écartelés – sur des supports si fragiles – papiers de soie, boules décoratives, sachets de thé –. De découpages en broderie, de boutons de nacre en fines lamelles de papier, Aurélie Gaillard égréne ses différentes approches du corps. Corps immobiles, corps en mouvement, corps morts et corps vivants, corps emmêlés et corps séparés. Texte d’accompagnement de Nicolas Jouvenceau qui pointe les excès de cette jouissance passionnelle et mystique dans le jardin du bien et du mal d’Aurélie.
Poème de Germain Roesz qui nous promène sur les parcours chauds et froids des dessins d’Aurélie.
L’artiste, par ses dessins, fait jaillir l’érotisme sous-jacent du texte originel qui confère à la chair le statut de générateur
de plaisir – de jouissance – et montre que le corps se morcelle autant que la passion est indivisible, et que seule la dissection
et la mort nous prouvent combien il est vivant. Anatomie de l’érotisme ou érotisme de l’anatomie?
Mais cet érotisme est-il autre chose que “l’approbation de la vie jusque dans la mort” ainsi que l’a exprimé Georges Bataille ?”
Jean-Patrick Péju
Cet ouvrage est tiré au total à 60 exemplaires sur vélin Johannot. Il est proposé dans un emboîtage de l’éditeur. Dans tous les exemplaires, les 20 estampes sont signées par l'artiste.
L’édition se décompose en :
