Veillées (100 x 40 cm) 2009
Livre (12 x 9 cm) 2004
Gaia (15 x 22 cm), série de 6 dessins, 2004
Sans titre (125 x 33 cm), série de 7 dessins, 2004
Mon travail se joue dans la répétition, sur le mode d’un thème musical ; ainsi mes dessins donnent-ils lieu à des partitions qui se jouent de et avec le regard. Il ne s’agit pas d’identifier le même, ni d’un dessin à l’autre, ni de leur signifiant à leur signifié. L’essentiel se produit dans le décalage, l’écart, et finalement la déroute que nous offrent les surprises de la vie quand nous voulons bien nous laisser surprendre par elles.
Sachets de thé 2004
Bavoirs ( 18 x 20 cm), série de 9, 2006
Sans titre ( 130 x 65 cm) 2006
Pour faire « tenir ensemble » les facettes multiples et contradictoires de l’existence, sans pour autant résoudre ni pacifier définitivement leur conflit, sans pour autant les mettre toutes sur le même plan, sans tout pacifier artificiellement, il fallait avoir recours à un artifice. Grâce au fil, à la couture, et à la broderie Aurélie Gaillard parvient à lier sans la réduire l'hétérogénéité de nos émotions et de nos tensions intérieures. Dans le contexte de l’œuvre, on peut considérer ces techniques comme des instruments-liens anti-systématiques, visant à déjouer la tentation totalisante de la mise en sens. Ce qui fait lien, ce qui fait trame, ce qui relie sans unifier ou uniformiser, sans réduire – précisément parce que ce n’est pas de même texture, de même nature que les dessins –, c’est le fil de couture et les traces de son aiguille.
Sans titre ( 22 x 13 cm) 2006
Sans titre ( 22 x 13 cm) 2006
Sans titre ( 22 x 13 cm) 2006
La petite fille rouge ( 16 x 13 cm) série de 7, 2002
Sans titre (80 x 25 cm et 65 x 25 cm), série de 7 dessins, 2004